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          | Lien officiel de l'article du Courrier Picard                                                     Publié le  09/10/2013 |  
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          | À six mois  des élections, Alain de Paermentier a été désavoué par une partie de son  conseil municipal. En cause ? Sa gestion du patrimoine communal. |  
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          | La gestion du patrimoine communal voulue par Alain  de Paermentier a été contesté par une partie des élus lors du dernier conseil  municipal. La semaine passée, dans la salle d'honneur de la mairie de  Ressons-sur-Matz, s'est jouée une partie de Monopoly, où la rue Georges-Latapie  remplaçait la rue de la Paix. À l'ordre du jour de ce conseil municipal : la  vente de six parcelles et l'achat de cinq. Certaines délibérations n'ont  recueilli que quatre ou cinq voix, sur les quinze du conseil, une partie des  élus ayant choisi de s'abstenir, d'autres de voter contre.
 Interrogé sur les débats vifs qui se sont tenus cette soirée là, le maire,  Alain de Paermentier, défend son projet : « Il s'agissait simplement de  faire le ménage dans le patrimoine communal, trop dispersé, trop morcelé. »  Et le maire de Ressons-sur-Matz de préciser que les transactions se sont  soldées par un gain de 119 641 €.
 
 Mais une perte sèche en m 2 pour la commune, comme certains observateurs de la  vie locale ne manqueront pas de souligner. En effet, la commune a vendu 16 305  m 2, mais acheté seulement 1 485 m 2, soit dix fois moins.
 
 Le prix du marché a-t-il été respecté ? Y avait-il urgence à prendre de telle  décision à six mois d'élections générales ? Autant de questions qui ont nourri  des échanges houleux ce soir-là et les commentaires dans Ressons-sur-Matz  depuis. Le fait qu'un des membres du conseil soit vendeur cristallise certaines  interrogations.
 
 Des habitants ont par ailleurs été témoins de l'opposition de l'adjoint Alain  Frizon lors des votes :
 l'élu a voté, par trois fois, contre ces opérations  financières.
 
 Mais pour Alain de Paermentier le débat est clos et la mise au pas de son  adjoint assumée :
 
 « Je l'ai reçu vendredi pour un recadrage, lui  expliquant qu'il était libre de déposer son écharpe s'il ne se sentait plus dans la ligne que je trace. L'incident est clos, ni lui ni moi n'en diront d'avantage !  ».
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